Tartarin en Namibie, pire que celui de Tarascon.

Ce documentaire de U. Sidl réalisateur de films autrichiens est révélateur des « mondes latéraux » peuplés de gens bien « entre-soi ». Du lot je ne vous en montre qu’un seul, le plus surréaliste. Le réalisateur va chercher et éclairer des coins de réalité insoupçonnée de la nature humaine.
Pour s’offrir comme ici ce que l’on veut, il suffit souvent de payer pour aboutir rapidement à la chose.
Des réseaux, comme il en existe d’autres vivent d’une clientèle recherchant de l’exotisme à bon compte, comme le prolongement, le râle d’un colonialisme existentiel. En mal d’exister les héros se font prendre en photo devant un animal qui s’est fait assassiné à l’endroit ou il est venu se nourrir. Le voyage de sa peau finira dans un pays qui n’est pas le sien, symbole ostensible de vanité facile. N’importe lequel de ces gens pourra dire « j’y étais » hypocritement devant la peau de la bête étalée.
A quoi chacun aspire, du tueur embusqué, à l’éléphant ou la girafe déambulant sur son territoire ?
Qui décide de quoi ?