Ils sont partout en un nombre incalculable, aucun n’a le même statut ni la même vie ou avenir, ce sont les non-humains ils sont classés en animaux. L’étymologie latine d’animalis est « être- doué de vie », cela s’arrête là pour nos sociétés. L’animal est un être vivant en mouvement avec une sensibilité propre se reproduisant au sein de son espèce. L’animal n’a d’importance que par le regard que l’homme porte sur lui, mais aussi son utilité. L’animal n’est à l’aise que dans le périmètre et la fonction que lui concède ou attribue l’homme, du moins dans la société actuelle. Le chien était d’abord devenu un adjoint « courant » (chasse) ou de garde, tandis que le chat dans un autre registre comme prédateur des ravageurs tel les souris. Les exemples sont nombreux et ne seront pas énumérés ici, à l’instar du cheval.

Domestication par l’homme

Le chien est vraisemblablement la première espèce « domestique » à avoir été utilisé par l’homme pour la chasse. Le chien domestique est issu du Canis Lupus ou loup gris ancêtre sauvage du chien, dont s’est différencié il y a environ 100.000 ans. La preuve de l’existence du chien date de moins de 32 000 ans (grotte Goyet en Belgique, bien avant l’apparition des Homo Sapiens sur le site de Goyet. Il n’est pas exclu que le chien se soit rapproché de l’homme pour se nourrir de ses restes, d’où sa capacité à digérer l’amidon desdits restes.

Nous constatons que le chien s’est laissé domestiquer pour les raisons évoquées ci-dessus, ajoutées d’une socialisation immédiate à sa naissance au contact de l’homme nourricier. Le développement des sens du chien est intense par son contact immédiat et continuel avec l’homme. C’est bien le contact et les échanges qui valorisent les qualités du chien, non un instinct ou une intelligence innée, le chien à compris son intérêt de vivre près de l’homme.

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